Les travaux concernant la restauration de l’ancienne maison forestière de la Passe Blanche n’ont pas commencé.
Des problèmes sont apparus (après la nécessité à laquelle nous avons été contraints de désamianter le bâtiment), problèmes dus à l’entreprise qui s’est révélée peu compétente. Il a donc fallu faire un nouvel appel de devis, préparer un nouveau dossier…
La maison étant destinée à l’accueil des chauves-souris, il a semblé plus logique de calquer le calendrier des interventions sur le cycle biologique de ces espèces.
En repoussant les travaux à la mi septembre, leur achèvement va se situer pendant la période de transit automnal au cours duquel, après les accouplements, les chauves-souris se dirigent vers les gîtes d’hiver. Le bâtiment (achevé espérons-le) constituera un gîte de repos hivernal.
De façon à maintenir une certaine présence de ces animaux, des nichoirs (gîtes temporaires) ont été installés au voisinage. Ils faciliteront l’accueil dans le gîte « définitif » en automne.
Le site de l’ancienne école et le jardin du Pavillon.
Un pré-projet, qui n’était qu’un ensemble d’intentions, nous avait été présenté par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de La Rochelle (CAUE 17) dont l’esprit ne correspondait pas du tout à ce que nous souhaitons, en particulier pour l’école. Il s’agissait plus d’attirer du monde vers un site dont l’attractivité aurait été accrue par les équipements variés qu’on trouve sur ce type de sites (parcs de stationnement, cafétéria…).
Notre avis (ADPLC / ONF) n’ayant pas été favorable, nous avons rédigé une sorte de « cahier des charges » dans lequel sont données les grandes lignes de ce que nous souhaitons, en particulier la conservation de la partie du bâtiment qui rappelle vraiment ce que fut la vie des forestiers et de leurs enfants.
Suite à la réception de ce document, l’architecte nous a conviés à une présentation-projection dans laquelle on a vu resurgir les suggestions déjà avancées en se référant à ce qu’était - ou devait être - un écomusée. « Le bâtiment est trop vieux, trop cher à restaurer, mieux vaudrait l’abattre et faire quelque chose d’autre » (sans cette idée ringarde de mettre des bancs d’école !).
Il se trouve qu’aujourd’hui des écomusées naissent du néant pour reconstituer le passé…et forcément on fait du neuf.
En bref on ne nous a pas présenté de projets mais beaucoup d’idées sans trop se poser de questions concernant les financements et la maintenance du site (qui nécessiterait du personnel – compétent – et disponible).
À suivre.